Limitation 3G de Méditel : autorisée ou pas autorisée par l’ANRT ?
يوم
dimanche 3 avril 2011
Le silence radio de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications au sujet de l’offre 3G de Méditel laisse perplexe. En effet, l’opérateur télécoms a décidé, il y a quelques mois, de changer son mode de commercialisation de l’internet mobile. Au lieu d’une offre illimitée, il passe à une autre offre limitée en fonction des octets achetés. Le consommateur achète ainsi la capacité de téléchargement et non pas un débit non garanti (le débit théorique affiché actuellement est 3,6 Mbit).
L’opérateur avait sollicité l’ANRT, comme le stipule la loi, pour valider son offre avant son lancement. Des mois après la présentation de l’offre, le régulateur n’avait pas encore donné signe de vie. Contacté par MarocEco, les responsables de l’Agence n’ont pas jugé important d’expliquer les raisons de ce silence ou du moins les raisons du retard de la validation de l’offre (ou les précisions sur sa date de validation, si validation il y a eu dans un passé proche).
De son côté, Méditel a voulu, quelque part, forcer la main du régulateur. Profitant du silence de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications, l’opérateur décide de lancer son offre dans la discrétion. Aucune communication autour du changement du concept de l’offre ni sur ses avantages. Une posture étrange pour une entreprise qui profite de la moindre occasion (même la plus insignifiante) pour en faire un événement.
Cet élan de courage créera-t-il une tension entre le régulateur et l’opérateur télécoms ? Selon une source du marché (proche de la concurrence), « le silence de l’ANRT est inhabituel et le comportement de Méditel l’est davantage. Cela pourrait installer une tension, mais sans plus ». Affaire à suivre !
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L’opérateur avait sollicité l’ANRT, comme le stipule la loi, pour valider son offre avant son lancement. Des mois après la présentation de l’offre, le régulateur n’avait pas encore donné signe de vie. Contacté par MarocEco, les responsables de l’Agence n’ont pas jugé important d’expliquer les raisons de ce silence ou du moins les raisons du retard de la validation de l’offre (ou les précisions sur sa date de validation, si validation il y a eu dans un passé proche).
De son côté, Méditel a voulu, quelque part, forcer la main du régulateur. Profitant du silence de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications, l’opérateur décide de lancer son offre dans la discrétion. Aucune communication autour du changement du concept de l’offre ni sur ses avantages. Une posture étrange pour une entreprise qui profite de la moindre occasion (même la plus insignifiante) pour en faire un événement.
Cet élan de courage créera-t-il une tension entre le régulateur et l’opérateur télécoms ? Selon une source du marché (proche de la concurrence), « le silence de l’ANRT est inhabituel et le comportement de Méditel l’est davantage. Cela pourrait installer une tension, mais sans plus ». Affaire à suivre !
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